Découvrez les Lauréats du Prix Pralong

Vous trouverez ci-dessous par année, les projets des derniers lauréats des Prix Pralong et Cadot.

Complex-Posttraumatic Stress Disorder in Urban Egypt : Cultural Adaptation and Pilot Testing of an Evidence-Based Treatment Manual.

Nadine Hosny, lauréate du prix Cadot, doctorante en psychologie à l’UNIL en SSP

Le projet vise à étudier les aspects culturels et structurels liés au syndrome de stress post-traumatique dans les zones urbaines d’Égypte, où la prévalence de différentes formes de violence est élevée.

Le projet fait partie d’un projet de recherche plus large qui vise à améliorer les soins aux personnes qui ont été exposées à des formes répétées de violence.

Une autre étude est en cours, avec les mêmes objectifs de recherche mais qui étudie ce trouble parmi la population réfugiée en Suisse. Mener le projet en parallèle en Egypte et en Suisse permettra d’avoir deux perspectives différentes sur le même sujet dans deux contextes différents.

 

Mise en place de location de motobineuses incluant le transport à destinations des cultivateurs de petites parcelles.

Fabien Dierckx, lauréat du prix Pralong, Maîtrise universitaire en études du tourisme à l’UNIL en FGSE

Le projet a pour objectif de mettre en place un système de location de motobineuse pour permettre de préparer le sol avant la mise en culture de parcelles d’agriculture vivrière c’est-à-dire inférieur à un hectare. Le public visé est celui des agriculteurs travaillant sur une petite parcelle. Ces parcelles sont souvent difficilement accessibles c’est pourquoi la motobineuse est une bonne otpion, elle doit donc être facilement transportable.

Le projet est basé sur un constat prenant en compte plusieurs aspects:

  • La préparation du sol est une activité physiquement pénible voire traumatisante pour laquelle il n’existe pas de matériel disponible que ce soit au Togo mais aussi dans le reste de l’Afrique de l’Ouest.
  • L’achat d’une machine, ici, une motobineuse, est souvent un investissement important d’autant plus difficile s’il n’est pas disponible sur le territoire.
  • Les moyens nécessaires à la maintenance ne sont pas toujours disponibles comme l’amortissement nécessaire au renouvellement de la machine.

Le projet de location de motobineuse repose sur trois piliers:

  1. Fournir une aide matériel pour le démarrage d’une activité
  2. Générer un revenu
  3. Rechercher l’implication des acteurs dans le territoire concerné
 

Réalisation d’un forage équipé d’une pompe à motricité humaine en faveur d’une communauté sans accès à l’eau potable au quartier Mfekout à Njimom.

Idrissou Mounpe Chare, lauréat du prix Pralong, doctorant en Sciences sociales en SSP

L’accès à l’eau potable et à l’assainissement est un défi quotidien pour les pays du Sud dont le Cameroun. L’accès des ménages à l’eau potable n’y est que de 31%, avec de fortes disparités entre zones urbaines (50,7%) et rurales (6,1%).

C’est pourquoi ce projet consiste à construire un forage à motricité humaine dans une commune rurale du Cameroun, à savoir Njimom. Njimon n’est en effet pas connectée au réseau de distribution d’eau. L’eau n’est donc pas de qualité car les sources disponibles ne sont pas potables. Les habitants doivent donc parcourir de longues distances à pied pour accéder à des sources d’eau dont la qualité n’est pas toujours garantie, ce qui entraine nombreuses conséquences néfastes sur la santé.

Ce projet répond donc à un besoin d’amélioration des conditions de vie des populations pauvres par l’accès à un produit essentiel de base qu’est l’eau. Ce projet va également améliorer l’hygiène et la salubrité chez les populations bénéficiaires pour qui la rareté de l’eau limite les mesures d’hygiène.

KaribuPads

Aurélie Monnier & Loïc Zen-Ruffinen, Prix Pralong – 2ème année HEG Valais & 3ème année Bachelor en Biologie UNIL

En Tanzanie, la plupart des jeunes femmes des zones rurales n’ont pas les moyens d’acheter des protections hygiéniques pendant leurs menstruations. Ce qui impacte leur education (honte d’aller à l’école), leur santé (maladies, infections vaginales) et leur vie quotidienne (tabou, peur des premières règles, dérangements).

Les kits sont composés d’une trousse, de 4 serviettes en coton et de 4 petits sacs imperméables.

• 30 jeunes et 3 professeurs formés en couture, 14 jeunes femmes formées aux bases de l’entrepreneuriat – indépendance financière
3’000 jeunes femmes en possession de protections hygiéniques et durables – vie quotidienne améliorée
+3’000 jeunes sensibilisés à la sexualité et aux menstruations – conscience de soi et de son corps
+15 personnes de l’équipe de projet ont acquis connaissances (gestion de projet, formation, marketing, finances, etc.)
• 4 distributions sur 120 planifiées ont déjà vu le jour.
• environ 150 jeunes filles ont été touchées.

Prochains objectifs: Mars 2023 – production et distribution ; Juin 2023 – Première évaluation

 

Terrain de recherche en Egypte sur l’excision

Yasmina Lotfi, Prix Cadot – Doctorante 3ème année de thèse Faculté SSP

Dans le cadre de la thèse de doctorat intitulée : « Construction du corps et de la sexualité dans un contexte occidental et extra-occidental à l’ère digitale : vécus de femmes excisées et rôle des professionnel·le·s de la santé » Sous la direction de la Prof. Maria del Rio Carral.

Les excisions peuvent être sources de nombreuses conséquences : physiques, psychiques et sexuelles.

L’excision est une pratique réalisée en vue de correspondre à certaines représentations corporelles, sexuelles et identitaires des femmes. Elle touche 200’000’000 de femmes dans le monde et 22’000 femmes en Suisse.

En Egypte, 91.1% de la population féminine est excisée car l’excision fait partie de l’identité sociale des femmes égyptiennes.

Prévenir les conflits en favorisant l’empowerment des femmes

Giulia Barbos, Prix Pralong – Master en Affaires Internationales, The Graduate Institute of Geneva

L’objectif principal du projet est de s’attaquer aux causes profondes de l’insécurité dans la région de Salabani au Kenya. Il a pour but de donner des moyens d’action à un groupe de 30 femmes de la communauté pastorale en guerre de la tribu ethnique Ilchamus en construisant une ferme et un jardin communautaires afin d’introduire des moyens de subsistance plus durables, d’encourager la coopération, de prévenir d’autres conflits et de promouvoir la paix dans la région.

Pour aborder ces questions, ce projet a réuni quatre groupes de femmes issues de communautés ethniques différentes, qui sont généralement en conflit les unes avec les autres. Plusieurs activités ont été proposées aux différents membres de ces groupes (soutien agricole, chèvres laitières, production de miel, etc) afin de favoriser le partage d’expériences et les défis auxquels les membres ont été confrontées, ainsi que d’apprendre les unes des autres.

Lunettes de soleil pour les Afars d’Ethiopie

Roxane Dumont, Prix Pralong – 3e année Bachelor, HEC Lausanne – UNIL

Le projet consiste à distribuer 800 paires de lunettes de soleil recyclées aux Afars travaillant dans les exploitations de sel du lac Assale en Ethiopie. Les conditions de travail de ces mineurs sont extrêmement difficiles et la chaleur étouffante de cette région, ainsi que la réflexion de la lumière du soleil sur le sel détruisent leur vision. Une demande existe de leur part pour se protéger de cette lumière et prévenir à long terme, des dommages oculaires ou même une perte totale de la vue. Leur fournir des lunettes de soleil afin de répondre à ce besoin, constituerait un premier pas vers l’amélioration des conditions de vie de ces gens oubliés du reste du monde.

Au final, plus de 1’000 paires de lunettes cerjo ont fait le voyage jusqu’en Ethiopie dans le cadre du projet humanitaire. Depuis, elles protègent au quotidien les mineurs de sel et leurs familles de la région des Afars. Une formation sur la prévention des lésions oculaires ainsi que des informations sur la nécessité de porter des lunettes lors du travail sur les sites de sel a également été donnée par les chefs de villages. 

 

L’opération Tecpán

Sofie Folkesson, Prix Pralong – Master in Mechanical Engineering, EPFL

Le projet a pour but de bâtir pour les enfants Maya une école à partir de bouteilles en plastique. La construction va mobiliser toutes les catégories d’âge du village de Tecpán. Les habitants aideront à ramasser 5 tones de détritus plastique de la nature et, après les avoir nettoyé les bouteilles entières, les rempliront avec d’autres détritus plastiques. Ces bouteilles “farcies” s’appellent des eco-briques et formeront l’isolation des murs de l’école.

75% des Mayans vivent dans la pauvreté et 54% des jeunes entre 5 et 19 ans n’ont pas fini l’école primaire et seulement une jeune fille de quatre va encore a l’école a 16 ans. La raison pour laquelle le projet se propose de bâtir l’école a partir des detritus est pour habituer les jeunes à protéger l’environnement et a comprendre l’effet des déchets sur la nature. En plus, comme les Mayans—surtout les femmes—ont été longtemps opprimées, nous avons choisi de bâtir une école qui leur est dédiée.

 

Jardins sur le toit

Geneux Estelle & Fouda Ramy, Prix Pralong – 3e année Bachelor, HEC Lausanne – UNIL

Le projet a pour but de construire des jardins potagers sur les toits du Caire car chaque bâtiment à un toit accessible et peut être utilisé de manière intelligente. Les gens pourront ainsi cultiver leur propres legumes pour subvenir à leurs besoins. Ce projet représente également une manière pour les femmes au foyer de s’occuper de façon productive. Enfin, le Caire deviendra un peu plus vert grâce à ce projet.

La situation économique défavorable et une énorme inflation affectent également la classe moyenne égyptienne. Les besoins primaires, comme de se nourrir décemment, deviennent un problème pour beaucoup de gens. Les femmes spécialement ont rarement du travail en dehors de la maison. Installer des jardins sur les toits des bâtiments leur offrira la possibilité de contribuer efficacement aux besoins familiaux tout en les rendant plus proches de la nature.

 

Résilience: graines pour la croissance de Casiguran

Jerome Patrick Cruz & Ace Paolo Dela Cruz, Prix Pralong – Master in Development Studies, IHEID

Le projet fournit des semis cultures et aide les bénéficiaires a construire un marché où les fermiers, pêcheurs et artisans peuvent vendre leurs produits. La construction du marché est particulièrement importante pour permettre aux vendeurs d’éliminer les intermédiaires, ce qui augmente leurs revenus.

La photo montre des graines pour récupérer les cultures après les typhons et la marché communautaire pour vendre les produits.

Casiguran est l’une des villes les plus touchées par les tempêtes dans toutes les Philippines et se remet encore des ravages causés par les typhons Utor (en 2013) et Koppu (en 2015). En soutenant le rétablissement à long terme des communautés de Casiguran après ces deux catastrophes sans précédent, qui ont détruit près de 100 % des infrastructures de la municipalité, nous apportons à la population un soutien essentiel pour atteindre des moyens de subsistance durables.

Des ordinateurs pour la Casamance

Yannis Mesquida, Prix Pralong – Assistant – Doctorant, HEC Lausanne – UNIL

Contribuer à réduire le sous-équipement numérique flagrant entre l’Afrique, et plus particulièrement la Casamance (région située au Sud du Sénégal), et les pays du G20. Ce projet consiste à recycler du matériel informatique de HEC Lausanne pour équiper des écoles en Casamance et lui assurer un deuxième avenir.

Sur la photo, Yannis Mesquida démontre le fonctionnement des ordinateurs.

Nous avons recyclé 50 ordinateurs de HEC Lausanne pour les envoyer et les installer dans un lycée, un orphelinat et une communauté de jeunes femmes.

Et tentez de remporter la somme de 10'000 chf pour votre projet !